Un peu d'air...

Après la cantine, Carmen estima qu'il ne valait rien de mieux qu'un bon bol d'air, c'est pourquoi elle avait décidé de se rendre au parc, voir l'allure que ça avait, et surtout, pour pouvoir s'allonger dans l'herbe fraîchement coupée et regarder le ciel. C'était ce qu'elle préférait faire quand elle était dehors. Elle était passée rapidement par sa chambre, et s'était changée, car sa robe n'était pas tellement faite pour aller dehors. Elle avait troqué ses NewRocks contre une paire de ballerines noires à paillettes, et sa robe contre une chemise noire ceintrée et un jean. Elle était dehors, les mains dans ses poches, respirant à grandes bouffées. Le parc n'était pas désagréable à voir, c'était un grand terrain fait de collines verdoyantes, l'endroit rêvé pour Carmen. Elle alla se trouver un petit coin d'herbe, celui qu'elle estimait être le mieux pour s'allonger et se renversa dessus. Ce qu'elle n'avait pas remarqué, c'est qu'une silhouette la regardait depus tout à l'heure et qu'elle s'approchait. Carmen sentit les vibrations dans le sol, se releva, et sourit quand elle reconnut la silhouette.

"Tiens, salut!" dit-elle.

Elle était de noveau debout et dévisageait la silhouette qui s'était révélée être l'albinos de la cantine, soit son camarade de chambre.

Jésus sourias quand Carmen se releva et le salua.Son sang rugit une fois de plus mais en apparence il ressemblait bien plus a un iceberg qu'au dragon qui s'agitait dans ses entrailles.Il s'assit le cul dans l'herbe.Et se tournant vers elle il enleva sa cravate,ouvrit sa veste, et défit les premiers boutons de sa chemises et dit :

"Il fait chaud ici!"

Carmen hocha la tête à la remarque de l'albinos et se rassit. C'est vrai qu'il faisait plutôt chaud, ce qui était plutôt étrange étant donné qu'à la cantine, Carmen avait vu qu'il pleuvait. Cela dit il s'était passé un bout de temps entre la cantine et maintenant, et l'herbe avait largement eu le temps de sécher. Carmen passa ses doigts dans l'herbe, en continuant de regarder l'albinos. Il avait l'air tellement froid et distant, cela laissait Carmen plutôt perplexe. Pour engager la conversation, elle réfléchit à quelque chose et lança à la va-vite :

"Qu'est-ce qui t'amènes?" demanda-t-elle.

Elle arracha quelques touffes d'herbe, comme à son habitude, et fit un petit tas. Cela lui rappelait son enfance heureuse, quand elle allait au parc avec ses parents, avant... Avant qu'elle ne soit placée en famille d'accueil. Carmen eut un pincement au coeur, mais se ressaisit vite afin de ne pas éveiller l'attention de l'albinos, et elle attendit sa réponse. Son regard se posa sur les parterres de fleurs visiblement bien entretenus, et une telle explosion de couleurs fit naître en elle un sentiment de gaieté.

L'albinos inclina la tête et dit d'une détendue:

"Je ssssuis venue admirer les..."

Comment dire qu'il était venue pour la voir ,pour une fois il n'agissait pas en suivant son instinct ou sont cerveau.Il agissait en fonction de ses sentimets,sensation plus qu'étrange dans le monde dans lequel il avait toujours vécut.Les gens agissant par et pour leur sentiements mourait jeune.Aprés tous il était déja mort il vivrait au mieux jusqu'a trente ans,il ne pouvait coupé a sa.Il regardat sa main,comment imaginait que dans cette main a la blancheur imaculait ces cellules périssait deux fois plus vite que pour un humain normal.Il était destiné a mourir jeune et oublier de tous comme si sa vie n'avait jamais éxister,il se souvient de la phrase d'un de ses instructeurs après avoir fuguer il la murmura sans s'en rendre compte:

"Tu est ghost ,tu es déja mort et tu n'a jamais éxister dans ce monde tu n'est qu'une ame en peine qui traine sur la surface de cette planette!"

Jésus soupirat et regardat encore une fois Carmen pour la permière fois de sa vie il avait l'intention d'éxister en quelqu'un de ne pas être Ghost pendant qu'il vivrait ici.De laisser des souvenirs au moins a cette Carmen.Aprés il pourrat mourir en paix en maudissant les russes d'avoir permis l'explosion de cette foutus central nucléair dont le nom lui écorchait le palais.

"Tu es venu voir les quoi?" demanda-t-elle.

Oui, il n'avait pas terminé sa phrase. Carmen observa son visage : ses traits étaient durcis sous la concentration qu'il manifestait, mais appremment, il était dans ses pensées. Il semblait à la fois déterminé et craintif, un mélange assez étrange qui ne fit qu'intriguer un peu plus Carmen. Elle le vit regarder sa main, la reposer, et il s'attristait encore un peu plus... Mais que cachait-il donc? Carmen respira à fond, pour s'apaiser elle-même et murmura d'une voix douce :

"Tu vas bien?"

Ce n'était peut-être pas la bonne question à poser, mais elle avait du mal à en trouver une autre. Le pauvre jeune homme semblait vraiment perdu, et Carmen n'aimait pas voir des personnes en proie à la mélancolie. Elle se rapprocha un peu du jeune homme, étant à une bonne vingtaine de centimètres de lui quand même, et le regarda, droit dans les yeux, dans un effort pour se montrer apaisante et sereine, ce qu'elle n'était pas du tout en réalité. Il y avait un grand tulmute en elle qu'elle n'expliquait pas, et cela la travaillait un peu, étant donné qu'elle n'aimait pas rester dans l'ignorance.

A peine eut il enfonçait la mélacolie dans les coins les plus éloignés de sonêtre qu'il s'aperçut que Carmen le regardait droit dans les yeux,elle était a une bonne vingtaine de centimétre surpirs il manqua de sursauter mais comme d'habitude il resta calme en apprarence,cependant dans un coin de sa tête trottait dans sa tête cette question.

*Pendant combien de temps je suis resté comme ça ,et qu'est ce qu'elle ma dit?Ah oui je m'en rapelle si j'allais bien?Euh oui pas plus mal que d'habitude.*

Reprenant un peu le controle de lui il dit:

"Oui je vais bien je me sssuis juste rappeler quelques souvenir douloureux et que j'ai envie d'...."

Oublier ce qui était a moitié vraie.

"D'oublier?" risqua-t-elle pour terminer la phrase du jeune homme.

En même temps, ils étaient un peu tous dans le même cas. Tous avaient des souvenirs qu'ils voulaient oublier, des souvenirs douloureux qui laissaient leur coeur blessé à jamais. Carmen repensa à ses propres souvenirs. La manière dont sa famille d'accueil l'avait persécutée, la manière dont elle a dû se débrouiller, seule, innocente et perdue en plein Londres. Tout ça, elle voulait l'oublier. Une larme coula rapidement sur sa joue, larme qu'elle s'empressa d'essuyer. Non, Carmen n'était pas un être sensible, du moins, elle voulait le croire. Montrer ses sentiments était devenu l'erreur numéro un pour elle. Jamais, non, jamais elle ne devrait le faire à nouveau.

*Rappelle-toi ce qui s'était passé, ce jour-là, Carmen...* songea-t-elle.

Elle se ressaisit, une fois de plus, et continuait de regarder Jésus-Judas. C'était quand même intéressant de voir pourquoi ce surnom, mais mieux valait ne pas poser la question maintenant, ce serait faire remonter d'anciens souvenirs à la surface, et ce n'était manifestement pas ce que voulait le garçon, ni ce que voulait Carmen.

Quand il l'entendit terminé sa phrase il inclina sa tête mais il fut surtout surpris de voir une larme coulait de l'oeil de Carmen.

*Nous somme tous des créatures blesser içi mais nous vivons sans savoir pourquoi!Les soldats vivent mais ne savent pas pourquoi disait un ancien officier russe régulier de son ancien foyait.*

Cependant avat qu'il ne s'en rende compte il s'était relevé et avait délicatement pris Carmen dans ses pris.Il sentait entre ses bras l'odeur de la jeune fille,il sentait le corps fréle qu'il pourrait briser d'un seul mouvement,mais il ne savait pas pourquoi mais il la tenait entre ses bras et avait envit de s'enfuir en courant tous en voulant continuer de la serrait dans ses bras.Carmen n'était pas la premiére femme qu'il croisait loin de la,bien des femmes lui avait appris le plaisirs de la chair et même quelques hommes.Mais rien que tenir la main de Carmen le remplissait de joie.

Jésus regardat les yeux de la filles,il n'exprimait ni révulsion,ni haine,ni rejet.Ses yeux était embués de larmes.Jésus inclinat la tête et l'embrassa.Ce n'était pas la première fois qu'il embrassait une fille mais ce baisait était différents de tous les autres,Il ne savait pas ce qui l'incitait a faire ça,mais il le faisait c'était totalement a l'opposée de quand il perdait les pédales,sa n'avait vraiment rien a voir c'était si bon de l'embrasser il aurait voulut rester comme ça pendant des heures sentant la brise les entourait et la tenir dans ses bras pour toujours.Ne jamais la lacher la sentircontre lui tous se temps.Cependant sentant un goutte de pluie lui omber sur le cou il descella ses lévres de cette fille et di d'une voix gutturale:

"L'on ferait mieux de rentrer a l'intérieur!"

Carmen fut des plus surprises, quand Jésus-Judas l'embrassa. C'était la première fois qu'elle embrassait quelqu'un avec des sentiments, avec... avec tout ce qu'elle pensait de ce garçon, qui l'entourait de ses bras, ce garçon qui l'avait embrassé en l'échange de rien du tout, et tout ça, tout ça, ça la rendait heureuse. Carmen participa donc au baiser, y mettant son émotion et ses sentiments, sans penser à autre chose, sans rien voir et sans rien entendre. Tout autour d'eux était flou et rien ni personne n'aurait pu les arrêter, à part peut-être, la pluie qui commençait à tomber, encore. Le jeune homme lui dit qu'ils feraient mieux de rentrer, pour ne pas se retrouver trempés. Ils interrompirent leur baiser et Carmen hocha la tête, ne sachant trop que dire et se leva, dessérant l'étreinte du garçon, et, esquissant un sourire un peu perdu, commença à marcher jusqu'au centre, la main dans celle de Jésus. Malgré tout, la pluie redoublait d'intensité et tous deux se retrouvèrent vite ruisselants d'eau, Carmen, un brin perturbée, dit :

"Je crois qu'on devrait se dépêcher, ça risque de devenir le déluge dans peu de temps."

Ce fut pour Jésus comme un déchirement de ce séparer cependant avançant main dans la main il ce sentait plus joyeux qu'il ne l'avait jamais étais au moins quoi qu'elle veuille il lui offrirait.Et avançant tremper par la pluie avec un sourire un peu perdue,il voyait défiler ses quelques instants de pur bonheur.Entendans la remarque de Carmen il riat,pas de son rire habituel qui semblait légérement forcé mais d'un rire franc et pur.Jésus lui même ignorait qu'il pouvait rire comme cela librement comme si l'avenir lui appartenait comme si il était immortel.Les mots échappérent a Jésus et il dit en l'enlaçant tendrement:

"Je t'aime!"

Combien de fois avait il put dire ces mots,pour faire plaisirs de nombreuse fois mais ce qu'il dit le remuer du fond de son être.Oui Jésus-Judas,aimer Carmen Sonk a la folie.

Carmen fut troublée une fois de plus par les mots qui avaient franchi les lèvres de Jésus-Judas. Elle ne put répondre pareillement, puisqu'elle-même ne savait pas reconnaître l'amour, car elle ne l'avait jamais vécu. Jamais elle n'avait pu s'expérimenter dans ce domaine et avait peur de passer pour une cruche aux yeux du garçon. Elle se contenta de sourire et de remercier, seule échappatoire au fait de dire "moi aussi", ce dont elle n'avait pas la moindre idée. C'était un sentiment tout nouveau pour elle, il ne fallait rien brusquer. Eh oui, Carmen était une petite-fille pour ce genre de choses, elle n'en était pas restée au stade "les garçons sont tous des michants!", mais elle ne pensait pas pouvoir dépasser le stade de l'amitié avec l'un d'entre eux. Dans quoi s'embarquait-elle encore? Jésus avait rit en plus... Elle avait réussi à le faire rire, ce grand iceberg...

*Wow!* pensa-t-elle. *Qu'est-ce qui se passe?*

Et puis, prise d'un élan de courage, elle prit les bras du jeune homme pour resserrer l'étreinte qui les unissait, et posa sa tête contre son épaule. Néanmoins, ils demeuraient trempés, et c'était plutôt inconfortable, mais Carmen doutait que cela puisse les importuner.

Jésus sentait avec plasirs le corps de la jeune fille contre le siens et il ferma un instant les yeux pour savourer cette instant.Cependant il sentait aussi la pluie qui s'acharnait a les tremper,et Jésus appréciat pour une fois la fraicheur de la pluie sur son corps bouilant.Cependant il préféra casser l'étreinte et dire en entendant l'orage s'approchait :

"La on ferait vraiment bien de rentrer a l'intérieur du batiments!"

Carmen sentait la pluie fouetter son visage pâle, marqué de son maquillage qui coulait, et jugea, tout comme Jésus-Judas, qu'il valait mieux rentrer. Elle se retira donc doucement de leur étreinte passionnelle et, apercevant l'orage à l'instar de son compagnon, lui prit la main et l'emmena vers l'intérieur. Ils partirent en courant vers le centre, la pluie s'acharnant contre eux et finirent par arriver, tous trempés. Heureusement que Carmen n'avait pas porté de blanc ce jour-là. Une fois rentrés, elle rit de soulagement, et dit à son compagnon :

"Va falloir que j'aille me changer, donc je vais monter aux dortoirs... Tu vas faire quoi, toi?" demanda-t-elle.

*Mais j'me change combien de fois, moi? o_O* songea-t-elle.

En même temps, cette fois-ci, ce n'était pas sa faute, non mais oh.

Jésus-Judas appréciait le calme et l'air sec du batiments au moins ici la pluie ne prenait jamais un méchant plaisirs a vous tremper jusqu'a la moelle.Regardant une fois de plus Carmen Jésus eut un frisson de plaisirs en voyant combien il avait la chance d'être aussi proche de cette magnifique jeune femme.Il l' entendit d'ailleur lui posait une question.Il hésita un instant a monter ce change avec elle,mais il savait qu'elle aussi avait bon nombre de plaie ouverte en elle,et il jugea plus prudent de lui dire:

"Vas te changer je me changerais plus tard!"

Carmen acquiesça à la réponse de Jésus-Judas et s'apprêta à monter jusqu'aux dortoirs. Elle aurait bien voulu lui proposer d'aller se changer avec elle, mais elle était tétanisée rien qu'à cette idée. Elle préféra sourire (l'alternative à toutes les solutions) et elle s'en alla, après avoir déposé un baiser délicat sur les lèvres de Jésus-Judas. Elle entreprit de monter les nombreux escaliers qui la conduiraient au dortoir numéro un, laissant là son nouvel "ami".

[Je peux pas faire plus long là-dessus, ou alors difficilement. Qu'on me pardonne. Non, non, non, pas le fouet pitiééé...]

TOPIC TERMINE.