In the cantoche...

Sadie, comme tout être normal constitué, avait besoin de se nourrir. C'est donc tout naturellement que la jeune fille se dirigea vers le réfectoire. La tête haute, le regard froid, on voyait qu'elle avait décidé de ne pas se réinséré avant qu'elle l'ait choisis.
Sadie prit un plateau, le remplit des aliments écoeurants qui s'offraient à elle, puis chercha des yeux une table vide. Lorsqu'elle eut repérée ladite table, elle s'y installa.
Quelque curieux, sans doutes nouveaux, la dévisageait. Peut-être parce qu'elle avait d'énormes cernes et une gueule de défoncée. Peut-être aussi à cause de ses cheveux blonds décolorés, courts, tortillés en petits chignons. Peut-être aussi à cause de son large jean troué par l'usure (et non pas par une machine appartenant à une énorme industrie), de son tee-shirt "I am not a merchandise". Elle fit un doigt à un mec qui faisait des commentaires en regardant ses fesses, puis, sans prêter attention à ses cris pathétiques, elle s'installa sur sa chaise. Elle croyait pouvoir enfinc ommencer à manger sa nourriture d'hôpital, quand une silhouette vint s'asseoir en face d'elle... [center]

La cantine. Carmen y avait déjà mis les pieds auparavant, mais elle ne se rappelait pas combien cet endroit était délabré. Elle s'arrêta à la double-porte qui conduisait au réfectoire et entreprit de regarder ce qu'il se passait dedans. Pour une fois, aucune bataille de nourriture était lancée. Elle observa les personnes installées aux diverses tables. Il y avait vraiment de tout, et tout le monde avait l'air louche. Carmen était une personne pour qui on démontrait un certain respect, sans doute à cause de sa violence, tant verbale que physique. A peine fit-elle un pas que toutes les têtes se tournèrent vers elle. Ce jour-là, elle portait une mini-robe bustier en daim noir, lacée d'argent, des bas résilles tenus par des portes-jarretelles et des New Rock. Elle s'avança jusqu'au self, où elle prit un plateau en plastique, blanc, comme ses semblables. Elle le posa sur les rails et entreprit de se servir à manger. Au menu ce jour-là : tomates, cordon-bleu et haricots verts, yaourts. Elle remplit son verre d'eau et chercha une table où s'asseoir. Elle remarqua une jeune fille seule qui ne lui avait pas accordé un seul regard depuis le début. Mena esquissa un sourire. La jeune fille lui plaisait. Elle fit quelques pas dans sa direction, et, sans rien lui demander, elle prit place en face de la jeune fille.

"Salut, avait-elle dit. Carmen."

Carmen éclata d'un rire grave et sadique, comme les méchants [mwahaha]. Elle lança un regard à la blonde et dit, cassante :

"Alors tu risques de te marrer souvent si tu t'es fait des fringues avec la peau de ta mère, non?"

Elle avait dit ça doucement, afin que les autres n'entendent pas. Carmen était une prostituée, certes, mais sûrement pas une peste à ce point. Aussi un mec derrière elles commençait à insulter la jeune fille. Celle-ci s'était retournée et l'avait légèrement rembarré. Carmen, quant à elle, jeta un regard brûlant, le genre de regard qui vous fait devenir tout petit si vous voulez pas finir en charpie. Le gars qui avait ouvert la bouche pour répondre la ferma aussitôt et se retourna.

"T'as raison de la fermer, j'en connais qu'auraient pas hésité, si tu vois ce que je veux dire."

Elle désigna d'un geste de tête les violeurs et autres pervers présents dans la salle. Tous regardaient la scène qui se déroulait devant leurs petits yeux malicieux, mais Carmen n'aimait pas se donner en spectacle, alors elle dit d'un ton abrupt :

"Finissez votre plateau et foutez-nous la paix, si vous avez quelque chose à dire, ouvrez-la et on règle ça, c'est clair?"

[Gennnnre elle se la joue caïd ma perso xD]

Jésus rentra dans la quantine il saisit un plateau et prit la fourchette et la petite cueillére en inox quand au couteau il préférait utilisait son propre couteau dont le fil de lame était éguisait.Saissisant en silence les divers éléments composant le repas,Jésus étudiait la salle et partilculiérement la passionante conversation entre la blondasse au cheveux blond,une autr pétasse au bustier et un petit con.Une fois qu'il eut finit de se servir il chercha du regard une table ou s'asseoir mais voyant la fille au buste faire la speudo Boss il ne put résiste a l'envie de s'asseoir a leur table.Quand elle dit :

Citation :

"Finissez votre plateau et foutez-nous la paix, si vous avez quelque chose à dire, ouvrez-la et on règle ça, c'est clair?"

Jésus ce leva et descendit légérement ces lunettes de soleil autant pour bien la voir dans les yeux que pour lui montrer ses yeux rouges et il dit d'une voix froide :

"Ferme la et laisse nous manger en paix!OK?"

Offusquée, Carmen regarda le jeune homme d'un ton mauvais, en esquissant un sourire qui dévoilait des dents blanches étincelantes. On aurait dit un chat qui crache. Elle courba son échine en voyant les yeux rouges du garçon et lui dit :

"De quoi je me mêle?, avait-elle demandé. Et puis si ça ne te convient pas tu n'avais qu'à pas t'asseoir ici."

Son sourire devint plus franc et plus amical [on vous avait prévenu que Mena était lunatique]. Elle regarda successivement le jeune homme puis la blonde restée silencieuse depuis tout ce temps. Elle avala quelques gorgées d'eau, n'ayant pas touché à son repas, qui, comme toute cantine qui se respecte, était aussi bon que du mazout. Elle regardait au-dehors : le ciel était gris, la pluie martelait le sol de ses gouttes glaciales. Le soleil manquait à l'appel et cela renfrogna Carmen. Elle détestait quand il faisait moche. Cela la mettait de mauvaise humeur, ce qui la rendait beaucoup plus irritante que d'ordinaire. Elle préféra cependant se taire, afin de ne pas casser encore plus l'ambiance. Elle se recueillit dans ses pensées, attendant une manifestation de la part d'un de ses congénères. Elle prit tout de même une bouchée de cordon bleu, et manqua de le rejeter.

*P*tain, encore une journée de m*rde. Franchement, ça commence à bien faire.*

Quand Jésus vit la fille s'assoire,manger et surtout ce taire il eut un petit sourire en coin.S'asseyant lui aussi il commençaa manger.Et saisi d'une de ses lubies il se tourna vers les deux filles et dit d'une voix fluides et légéres :

"J'me sssuis pas précenter je suis Jésus-Judas et...."

Comme a son habitude il ne termina pas sa phrase et attendit une réponse d'une des deux filles.

Sophie, son plateau dans les mains, s'avançait dans la cantine à la recherche d'une table en regardant le contenu de son plateau d'un air dégoûté.

*Ils comptent pas vraiment nous faire manger ça ?*

La jeune fille s'arrêta pour observer avec plus d'attention la prétendue nourriture. Elle grimaça.

*Eurk. Elle est belle la réinsertion sociale, même en fugue je mangeais mieux que ça !*

Entendant un pensionnaire la siffler, elle leva les yeux au ciel. Ça commençait déjà.

- C'est ça, continue de regarder, tu risques pas de pouvoir toucher un jour.

Avec l'air outragé d'un lion qui vient de se faire chahuter par une bande de macaques, Sophie s'éloigna. Sans leur demander leur avis, elle prit place à la table de Carmen & compagnie, laissant deux ou trois bancs entre elle et la personne la plus proche.

Retenant un grognement, elle commença à piocher avec sa fourchette dans la "nourriture", sans pour autant la mettre dans sa bouche.

Sadie leva les yeux vers Carmen. Cette fille était un coffre à secrets. Cette petite trainée se permettait de faire semblant de connaître son histoire, alors que ce n'était qu'une catin prétentieuse.

"Ecoute, poupée, tu pourras me reparler de ma mère quand tu connaîtras l'effet que ça fait de tuer quelqu'un. Enfin, tu portes bien des carcasses d'animaux sur ton petit cul, t'es qu'une pauvre friquée égoïste qui pense qu'à elle."

Elle lui adressa un sourire malsain, puis regarda une...Chose, blanche, trop maquillée, un...Truc bizarre s'installer à leur table. Il essaya vaguement de se donner un genre de killer. De céréal killer bien entendu, en leur disant de la fermer. Sadie leva un sourcil, puis ajouta, après que Carmen l'aie déjà envoyé balader :

"Et puis, je serais toi, l'albinos déplumé, je fermerais ma gueule. On t'as pas sifflé, si on te gêne tire-toi de là."

*Génial, tous des serial killers...*

L'air de s'ennuyer ferme, Sophie continue de piquer sa nourriture avec sa fourchette, visiblement bien déterminée à ne pas mettre cette horreur dans sa bouche même si c'était une question de vie ou de mort.

*Mais qu'est-ce que j'fous là, moi... je vole des trucs et on m'envoie avec des meurtriers, ça va pas non ?!*

Carmen sourit poliment au garçon qui s'était présenté. Au moins, il n'était pas ignorant des bases élémentaires de la politesse. Elle se présenta également, sous le nom de Carmen Sonk. Peu après, une autre fille alla s'asseoir à leur table, à quelques mètres d'eux (fallait-il préciser que les tables étaient très longues). La blonde, demeurée muette jusque-là, avait ouvert la bouche, après un genre de moue bizarre qu'elle lui avait adressée, en lui disant qu'elle n'était qu'une petite richarde égoïste. Carmen la regarda, une lueur démentielle au fond des yeux, un truc à faire peur.

"Si tu penses ce que tu dis, tu te trompes lourdement, sale petite garce." avait-elle dit d'un ton froid et lourd, pesant chacun des mots qu'elle avait dit.

Elle reporta son attention sur l'albinos et lui sourit. Elle posa la question que tout le monde se posait à cet endroit-là :

"Pourquoi t'es là, au fait? Tu m'as l'air tout à fait blanc de tout acte criminel." dit-elle, une pointe d'ironie dans la voix.

Elle laissa échapper un petit rire sans méchanceté.

Sophie, qui les regardait distraitement, retint un éclat de rire en entendant la dernière remarque de Carmen. Il y en avait donc au moins une là-dedans qui semblait avoir un minimum d'humour.

*Fringuée comme une pétasse par contre...*

Son regard glissa vers la blonde. Elle haussa un sourcil en voyant l'inscription sur son t-shirt.

*Moi j'en suis pas convaincue...*

Entendant la remarque acerbe de la blondasse Jésus tourne la tête vers elle est prenant son plateau le lança sur la blondasse et dit d'une voix calme et posé :

"Je sssuis étonné que cette nourriture infecte arrive a t'embellir et a te donner une odeur a peu prés ssssupportable et je pense...."

Puis il se tourna vers la dénommé Carmen et sourit puis dit:

"Si me zapparences sont blanche mon coeur ssserait plutot noir.Aprés tous je m'apelle pas Judas-Jésus pour rien.Quand a ma prézence ici c'est a cause d'un maladroit mouvement de couteau qui c'est planter dans la gorge d'une femme trops...."

*Grand sourire*

*Voilà, un autre assassin... et c'est quoi ça comme nom, Judas-Jésus ? On se demande pas pourquoi il avait des envies de meurtre, le pauvre quoi...*

- Y'en a qui sont plus maladroits que d'autres on dirait...

C'était sorti tout seul. Si on avait fait la liste des défauts de Sophie, "incapable de se la fermer même quand ça la met dans de beaux draps" serait assurément dans les dix premiers.

Grand sourire et se tourne vers la personne qui vient de parler et dit :

"Effectivement je sssuis un grand maladroit dans sssertain domaine mais dans d'autres sse n'est pas toujours le cas.Demander a l'agent Claude Bukowsssski a Kiev il garde un excellent sssouvenir de moi même dans le coma!Cependant j'apprécit votre franchise,par contre pourriez vous me donner un peu de pain j'ai hélassss gaspiller mon repas pour une femme qui n'en valait pas la peine!"

*Si tu y tiens !*

Sophie poussa son plateau vers l'albinos d'un air blasé.

- Mais je t'en prie. De toute manière j'avais autant de chance de finir par manger ça que de mater la blondasse qui se croit Miss Univers.

Elle leva alors les yeux vers Sadie un regard narquois alors qu'elle retirait son t-shirt. Puis, la blonde tourna les talons.

- C'est ça, bon vent !

Trés flegmatique Jésus se releva et épousetta la poussiére sur ses habits enuite il vérifia l'état de son visage et fut rassuré de voir que le coup avait ateint les pommettes la fille avait du se faire plus de dégat a elle même qu'a lui.Cependant la destruction de ses lunettes le mis passablement de mauvaise humeurs et l'envies d'utilisait certain cadeau de vieux amis le démangeait particuliérement cependant il avait promis de s'en servit qu'en cas de probléme ou pour conserver la forme ce qui ne rentré dans aucune des deux catégories.S'asseyant sur le banc il mrmura :

"Amatrice!"

Puis dit a haute et intelligible voix avec une pointe d'acidité:

"Quel fille violente!"

*Par contre si je la chope seule dans un couloir,elle risque de passer un sale moment.*Pensat il.
Par contre le don de la jeune fille lui fit plaisirs et souriant il picora un peu le plateau.

Carmen regarda d'un oeil amusé la scène se passer, sans rien dire d'autre. Apparemment, l'albinos avait cru qu'elle s'était écrasée, mais ça n'allait pas se passer comme ça. La vengeance est un plat qui se mange froid, et pour l'instant, c'était comme qui dirait en train de cuire. Elle éclata de rire quand la blondasse avait dit à l'autre d'arrêter de mater ses seins. De plus, la brune l'avait regardé ensuite, ayant l'air de penser qu'elle s'habillait comme une traînée.

"Tu sais, dit-elle, si je m'habille comme une pétasse, c'est que j'en suis une."

Elle lui fit un grand sourire hypocrite et reporta son attention sur l'albinos.

"Et dans quels domaines es-tu maladroit? Dans quels domaines ne l'es-tu pas?"

Elle rigola mais n'en fut pas moins sérieuse. Elle avait fait un signe de la main à la blondinette qui s'était tirée, puisqu'apparemment, elle se sentait plutôt attaquée. En même temps, 'faut dire, y'avait de quoi. Et Carmen y avait pris part. Donc elle irait s'excuser. Question de morale. Peu de gens ici en avaient, 'faudrait quand même pas être comme les autres.

Amusé par la question de Carmen il se tourna vers elle et rapprochant son visage jusqu'a s'arrétait a quelques centimétres d'elle et dit d'une voix suave:

"Je suis extrénement habile dans un lit avec des femmes,ou avec une arme.Par contre je suis extrénement maladroit avec un plateau comme vous avez put le constater!"

*Décidément cette fille m'amuse beaucoup!Je vais pouvoir réviser mon jugement sur cette établissement!*

[Tu sais que suave ça veut dire doux o_O?]

Mena éclata de rire, avant d'ajouter.

"Je vois de quel genre d'armes tu veux parler." dit-elle en faisant un petit clin-d'oeil aguicheur.

Elle colla son visage à celui de Jésus-Judas et lui fit un grand sourire, avant de retirer sa tête et elle le regarda dans les yeux, puis reporta son attention sur la brunette, qui n'avait encore rien dit. Son sourire s'affaissa légèrement, et elle reprit une bouchée de son infecte repas. Elle repoussa ensuite son plateau, signe qu'elle n'avait plus faim. Elle alla le ranger et revint à la table, mais n'ayant plus rien à faire, elle soupira d'ennui. Eh oui, Mena restait toujours en mouvement. La glandouille n'était pas sa tasse de thé.

"Vous êtes dans quel dortoir?" demanda-t-elle enfin.

Suivit l'épisode pendant lequel la brune se donna en spectacle, dévoilant ses talents de voleuse au grand jour. Elle avait menacé une jeune pickpoket qui lui avait dérobé une babiole futile.

"...NETS."

C'était l'expression de Carmen. Cela signifiait "sans commentaires", dans un langage qui lui était bien connu.

Carmen regarda la brunette. Alors, comme ça, maintenant, elle essayait de faire copain-copine? Non, mais enfin, quand on se fout de la gueule des gens, après, on évite... Mena la regarda avec un air méprisant, qui restait imperceptible aux yeux de l'autre. Le dortoir n°1, hein? Elle allait se la coller. Elle avait aussi entendu que la blonde y était aussi. Ca va être beau, tiens.
Elle se demandait si les dortoirs étaient mixtes. Normalement oui. Ca risquait d'être sympathique, du coup. Elle sourit rien qu'à cette pensée. La brune n'avait pas compris son expression. Normal. Elle expliqua :

"NETS = Nothing Else To Say. Un truc que j'ai appris avec des londonniens. A force de vivre dans la rue, j'ai appris des choses."

Elle regarda l'albinos qui s'était tu, bizarrement. Elle se leva et alla chercher une pomme, après quoi elle revint vers eux et croqua dedans à pleines dents. Elle aimait bien les pommes.

L'albinos s'était tut depuis quelques instants de reflexion de comment réagir au coup que la blondasse lui avait porté,l'ignorer n'aurait fait qu'empirer les choses,rendre oeil pour oeil dents par dents était impossible vut sa promesse a ces bienfaiteurs il ne restait qu'un petit entretien solo avec elle et une mise au point.Aprés avoir tiré cette conclusion il s'intéressa de nouveau a la conversation et écoutat d'une oreille discréte.Puis aprés avoir entendus la définition de NETS,il se décida a dire d'une voix lente aprés que Carmen soit aller chercher une pomme:

"J'ai bien peur que nous ssssoyons tous les 3 avec la furie de touss a l'heure dans le même dortoir,vu que je suis moi aussi dans le dortoir N°1."

Puis il prit le plateau qu'on lui avait offert et le rangeat soigneusement.Et il retourna rejoindre les deux filles.Cependant il ne put s'empécher d'évaluer Carmen et de la comparé au filles de joies qui l'avaient élevé,et il trouvat que Carmen était bien plus belles que ces connaisances.Il y avait quelques choses d'indéfinisable en Carmen qui fouétais le sang du jeune albinos,une envie irréprésible de la sentir lassive entre ses bras cependant il rejetat ces pensait et s'installa sur le banc.